Présentation Baraque Michel

Haut lieu du plateau fagnard, la Baraque Michel est certainement le point de rendez-vous le plus couru des promeneurs. J’ai eu l’envie de vous présenter, sur une autre page, son histoire et l’évolution de ce lieu-dit, par une série de cartes postales anciennes.

Au départ de la Baraque Michel, de nombreuses balades se présentent à vous. Tout au long de celles-ci, vous pourrez découvrir zones fagnardes qui ont leur histoire et leurs particularités paysagères.

La zone au sud-ouest, à l’arrière du bâtiment de la Baraque Michel, vous trouverez Herbôfaye dont vous pourrez facilement faire le tour sur des sentiers qui pourront devenir assez boueux par temps de pluie. La particularité de cette fagne est qu’elle constitue la surface où prend naissance le ruisseau du même nom, qui va ruisseler sur le versant sud de la fagne, jusqu’à ce qu’il rencontre « le ru de la Pôleur », non loin de Hockai, et qui ensemble constitueront la Hoëgne.

Direction nord-est, en face de l’auberge de la Baraque, se trouve la plus grande étendue fagnarde des « Deux Séries ». On peut y distinguer différentes zones qui trouvent leur nom dans la longue histoire du plateau. On commencera par la zone « Potales » qui désigne ici une fosse d’extraction de tourbe. Puis la fontaine Périgny (début des caillebotis), qui a été le repère frontalier entre la Hollande, la Prusse et la Belgique de 1815 à 1919. C’est aussi là que commence les « Wez » (les gués) pour les anciens chemins qui longeaient et traversaient la Helle. « Le Duret » désigne une lande plus sèche.

Vous allez aussi découvrir le Noir Flohay, lieu hautement photogénique, mais surtout un lieu qui permet de laisser s’envoler votre imagination, vous inspirer, méditer, vous reposer… La zone du Noir Flohay a été plantée de pins sylvestres en 1852, mais le poids de la neige collantes a écrasé ces conifères, les déformant de manière fantomatique. C’est en 1968 qu’un incendie a achevé les quelques pins qui avaient résisté à ces conditions climatiques particulières ( Guide du plateau des Hautes Fagnes). Reste maintenant quelques squelettes sur pied, mais qui s’effondrent petit à petit. Mais depuis quelques temps, on découvre la force de résilience de la nature par des jeunes pousses naturels de pins sylvestres… Peut-être aurons-nous la chance de revoir le Noir Flohay original.

Sur les photos que je vous présente sur ces pages, je vais vous emmener dans une large zone qui reprend le Petit et Grand Bongard (espace magnifique), le Drossart et la Fagne Wallonne (en face de Botrange).